Nova Casa! Le Disque

Le CD Nova Casa :

 

Disque Nova Casa !

                                                                                         

-Ses Musiciens:

  • Benoît TAINTURIER  : cornet à bouquin, cornet muet,  flûtes à bec
  • Kuniko UENO :  cornet à bouquin , cornet muet, flûte à bec
  • Emmanuel VIGNERON  : dulciane
  • Guillaume HENIN : violon
  • Nicolas SANSARLAT: violon
  • Domitille VIGNERON : alto
  • Olivier GLADHOFER: viole de gambe
  • Mathilde VIELLARD-BARON :  viole de gambe
  • Ludovic COUTINEAU : contrebasse
  • Noëlle QUARTIERO :  sacqueboute alto
  • Sandie GRIOT:sacqueboute ténor
  • Serge GUILLOU : sacqueboute ténor
  • Bernhard RAINER :  sacqueboute basse
  • Paolo ZANZU : clavecin, orgue
  • Tomoko NOZAWA: clavecin, orgue
  • Alexis LOUIS-LUCAS : cliquettes
  • Masahito KASAHARA : chant, cornet à bouquin, théorbe
  • Peter de LAURENTIIS : chant

-Son histoire : 

L’idée d’enregistrer un CD est venu naturellement, après 3 années d’existence. Tout d’abord pour « fixer » quelque chose de notre aventure musicale, ensuite pour réunir en une fois tous les musiciens et amis qui ont participé à La Salamandre depuis 2004, enfin, car nous savions que Masa et Kuniko, compagnons de la première heure, devraient repartir au Japon faute de visa, après avoir porté si haut la culture française…Après une longue réflexion et avec beaucoup d’enthousiasme, nous avons décidé de nous lancer. Avec peu de moyens (seule la Ville de Dijon a répondu aux nombreuses demandes d’aides publiques et privées) mais beaucoup d’ambition, notre très courageux et entreprenant président Benjamin DEVAUGES, avec l’aide au combien indispensable de son Trésorier-Comptable-Payeur Laurent TOUZELET, s’est engagé à porter le projet coûte que coûte. Ainsi, grâce à la confiance de la Direction du Palais de justice de Dijon, nous avons pu nous installer trois jours dan le centre historique de Dijon afin d’enregistrer Nova Casa.

Nova casa, nouvelle demeure, nouvelle musique, nouvelle pratique…tout concorde à faire de ce début de XVIIème siècle une période de rupture pour l’écriture vocale et instrumentale. La création, dans les salons florentins, de l’aria accompagné de la basse continue va contribuer à libérer les compositeurs du modèle vocal polyphonique de la fin de la Renaissance, incarné par Palestrina et Lassus (tous deux disparus en 1594). On voit prospérer de nombreux traités sur l’art d’écrire et d’interpréter cette musique selon la « nouvelle manière ». Cette seconda prattica, (stil moderno, nuove musiche, stile nuovo, comme l’ont appelé les compositeurs de l’époque), permet en outre à la musique instrumentale de bénéficier d’un répertoire idiomatique, plus seulement basé sur la seule imitation de la voix, même si celle-ci demeure le modèle par excellence.

Appuyé par une édition florissante, un nombre impressionnant de recueils de canzones et sonates, ainsi que de nombreux traités sur la bonne manière d’orner et de « diminuer » la musique seront publiés durant ce début de XVIIème siècle. Cette révolution musicale touchera également par son importance une grande partie des cours européennes, soit par l’influence des musiciens italiens qui y résidaient (Giovanni Priuli et Massimiliano Neri à Vienne), soit lors de voyages des compositeurs allemands vers l’Italie (Hassler sera le premier à aller étudier en Italie auprès d’Andrea Gabrieli, puis Heinrich Schütz, entre autres,  auprès de Giovanni Gabrieli puis Claudio Monterverdi).

Ainsi tenterons-nous à travers les pièces proposées dans cet enregistrement, de vous dresser un exemple de ce que l’on pouvait entendre dans l’église, le salon, le palais, et la rue, durant ce début de seicento, qui marque la naissance de ce que l’on appellera la musique baroque.

 -L’enregistrement :

 L’enregistrement a eu lieu entre le 21 et le 23 août 2007 dans la salle des pas perdus du Palais de Justice de Dijon et a été réalisé par Raphaël ALLAIN assisté de Denis VAUTRIN (SARL Herissons, Pantin). Le programme est axé autour d’œuvres italiennes et allemandes du début du XVIIème : œuvres sacrées, profanes, en petites formations ou en doubles chœurs. Cet enregistrement regroupe 19 musiciens de nationalités différentes (Japon, Allemagne, Italie, Autriche, France, et même un Dijonnais…) jouant cornets à bouquin, sacqueboutes, violons, alto, violes de gambe, contrebasse, orgue, clavecin, théorbes, luth, guitare, sans oublier le chant.

              -commander :

ensemble.lasalamandre@gmail.com

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